Trente trois. C’est le nombre de dîners organisés par le Crif pour tenter de convaincre l’opinion publique que les Juifs contrôlent le pouvoir politique en France.
Trente trois. C’est le nombre d’années qu’il a fallu au Crif pour distiller dans l’opinion publique l’idée que les Juifs sont tous des milliardaires ayant les moyens de se payer un menu d’un soir au prix d’un SMIC.
Trente trois. Est-ce le nombre d’adhérents au Crif ?
Trente trois ans qu’une petite association loi 1901 confisque la parole des Français Juifs laissant croire que tous les Juifs appartiendraient à la gauche caviar de Strauss Kahn ou de Julien Dray, filles au bras et Rolex au poignet.
Trente trois. Oui trente trois ans, trente trois dîners durant lesquels les politiciens sont venus dire leur amour des Juifs et leur rejet de l’antisémitisme. Mais trente trois ans pendant lesquels l’antisémitisme a explosé, obligeant les Français Juifs à fuir en Israël ou à rester vivre en France dans la terreur pendant qu’on dîne au Louvre.
Le dîner du Crif serait-il devenu une pâle copie du film de Francis Veber?
On peut se poser la question tant ce rendez-vous très snobe ou disons très « people » pour reprendre un anglicisme, véhicule tous les fantasmes utilisés par les antisémites pour appuyer leur démonstration complotiste.
L’UPFJ réfléchie à organiser aussi son propre dîner. Mais ce sera plutôt ambiance Sentier « La vérité si je mens ». Car vraiment non, le Crif ce n’est pas les Juifs.. Le Crif ce n’est pas nous..
Le Consistoire serait d’ailleurs bien inspiré de condamner ce dîner contraire aux valeurs du Judaïsme.
Où est le coin du champ laissé aux pauvres par le Crif dans cette affaire ?
UPFJ. Tous droits réservés. Reproduction autorisée.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.