L’image d’Anne Frank aurait-elle été utilisée comme une insulte si la petite fille n’avait pas été Juive ? A l’évidence, non.
C’est bien sa judaïté qui lui vaut aujourd’hui d’être instrumentalisée comme un objet de haine et d’humiliations.
Pourtant, bien des enseignants rêveraient aujourd’hui d’avoir une élève de cette qualité en classe. Mais voilà, Anne est Juive..
Ces revendications politiques portées par une partie des tifosi de la Lazio – car c’est bien d’un acte politique qu’il s’agit – sont symptomatiques de l’émergence au sein de l’extrême-droite européenne d’un nouveau courant (ou de la résurgence d’un ancien courant ?), considérant que le Juif est le mal suprême.
Dès lors, cette analyse conduit certains militants de cette frange radicale à se rapprocher des milieux islamistes sous l’adage « l’ennemi de mon ennemi est mon ami ».
Le BDS (boycott) est aujourd’hui l’un des éléments fédérateurs entre ces différents courants.
Une chose est certaine ; les associations de lutte contre l’antisémitisme ont totalement échoué. Pire, on peut légitimement se demander dans quelle mesure leur action n’a pas produit l’inverse du but recherché en amplifiant la montée de la haine des Juifs.
Jour après jour, de Rome à Sarcelles, l’antisémitisme progresse dangereusement.
L’endoctrinement des générations futures au biberon de l’antisémitisme n’augure rien de très positif pour l’avenir de nos sociétés et menace sérieusement la sécurité de la population juive partout dans le monde.
Rappelons que nos frères Chrétiens d’Orient sont eux aussi régulièrement ciblés dans leurs pays comme étant le mal absolu à l’instar des Juifs en Europe. Cette propagande anti-chrétienne entraîne des violences très graves à leur encontre allant jusqu’à leur élimination physique.
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