L’AfD obtient aux alentours de 13% des voix aux élections allemandes. Ce parti politique classé europhobe, populiste et libéral gagnerait ainsi environ 90 sièges au Bundestag.
Le succès de l’Afd s’est construit autour du rejet de Merkel et de sa politique considérée comme pro-islam et pro-migrants.
Il n’en fallait pas plus pour que l’AfD soit victime de la fameuse reductio ad hitlerum de la part de l’Establishment.
S’il est incontestable que l’AfD compte en son sein des antisémites, il n’y en a pas forcément plus que dans d’autres formations politiques.
C’est ce que rappelle notre ami Yehuda Glick, député du Likud, qui écrit sur Twitter :
« A ceux qui paniquent après l’élection d’un parti d’extrême-droite en Allemagne, vous devriez savoir que Frauke Petry, qui dirige le parti, travaille intensément [pour expulser du parti] quiconque est suspecté d’antisémitisme. »
Comme partout en Europe, l’antisémitisme violent est le produit de l’Islamisme radical et de sa branche politique islamo-gauchiste.
Si évidemment tous les migrants ne sont pas des terroristes ou des délinquants, il est certain en revanche que des terroristes et des délinquants s’infiltrent parmi les migrants.
Selon un document publié par la police, 2000 hommes, la plupart d’origine maghrébine, ont agressé 1200 femmes à Cologne, Hambourg et dans d’autres villes allemandes dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2016 (source Le Figaro).
Parmi les auteurs de la vague d’attentats qui touche l’Europe depuis 2015, certains terroristes étaient issus des rangs des migrants.
C’est incontestablement ce contexte particulier qui pousse de plus en plus d’Allemands à se tourner vers l’AfD et certainement pas les prises de positions antisémites de certains de ses cadres.
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