Florian Philippot et Sophie Montel prétendent incarner l’aile moderne du Front National. Selon certains médias, Philippot serait ainsi la personnification même de la dédiabolisation.
Sa « ligne » ou plutôt sa « partition » devrait-on écrire, est jugée par l’Establishment comme moderne, tendance, dans la vague. Or, derrière le vernis la réalité est toute autre..
Sophie Montel a milité dans les années 90 pour Terre et peuple. Cette femme « moderne » a défendu en 1996 les propos de Jean-Marie Le Pen sur « l’inégalité des races ».
Quant au bon Florian, tout le monde sait en interne qu’il est un fervent admirateur de son mentor Alain Soral.
En mage des cérémonies d’hommage aux victimes des attentats de janvier 2015 à Paris, Philippot s’était fendu d’un tweet dont seul Alain Soral a le secret, à la fois haineux et totalement décalé alors que la France venait d’être attaquée par des Islamistes.
« Je n’étais pas mécontent de ne pas être derrière les représentants de l’ultra droite racialiste israélienne » s’était alors réjoui monsieur Philippot, quelques heures à peine après les crimes perpétrés par les frères Kouachi contre la France.
Alain Avello, l’un des principaux lieutenants de Philippot, a pour sa part milité pour Egalité et Réconciliation, l’association d’Alain Soral.
« Il faut faire le distingo entre le Soral de 2008 et celui d’aujourd’hui. Il avait suscité un certain espoir, il avait un discours social » croit savoir le bras droit de Florian Philippot.
Le mot magique est lancé ! Le fameux discours social. C’est en effet dans les vielles marmites qu’on fait les meilleures soupes !
Hitler, Chavez, Castro et tant d’autres illustres dictateurs sanguinaires se sont ainsi fait élire grâce au mystique « discours social » servi à toutes les sauces.
Pompiers pyromanes, Philippot et Montel tentent de faire passer leur ancien parti politique pour raciste en lançant la polémique artificielle du couscousgate.
Sur le ton de la victimisation, dans une mise en scène théâtrale, Philippot et Montel font croire qu’ils sont victimes d’une aile droitière et réactionnaire du parti.
Or, en fondant et en présidant une association politique, Philippot savait parfaitement que son maintient au FN était statutairement impossible.
Philippot a créé lui-même les conditions de sa sortie pour une raison simple ; il est anti-démocrate et ne supporte pas l’idée que son leadership puisse être remis en question en interne.
La démission de Philippot et de ses sbires est une excellente nouvelle pour le FN. Ce départ va permettre d’affaiblir la ligne soralienne au sein du FN et libérer la refondation, otage de la dictature idéologique chevènementiste revisitée à la sauce Philippot.
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