
L’Union des Patriotes Français Juifs se dit consternée par le déchaînement médiatique orchestré contre Marine Le Pen.
Lors du 70e anniversaire de la commémoration de la rafle du Vél’ d’Hiv en Juillet 2012, le président François Hollande a rendu hommage aux Justes de cette période, « ces héros anonymes qui, ici, cachèrent un voisin, tous ces Français qui ont permis que survivent les trois quarts des juifs de France ».
Même son de cloche du côté de Serge Klarsfeld ayant indiqué que « si 11.000 enfants juifs avaient été déportés, 60.000 enfants furent sauvés par la population française ».
Pour Jacques Chirac, le 16 juillet 1942 « la France accomplissait l’irréparable ». Vision bien différente de celle de François Mitterrand pour qui, seul l’Etat français était responsable de la rafle du Vel’ d’Hiv.
En réalité, Marine Le Pen est à la fois sur la vision gaullienne qui estime que Vichy n’était pas la France mais également sur la ligne mitterrandienne qui considère que seul l’Etat est responsable de la rafle du Vel’ d’hiv et non la France.
Sauf que contrairement à François Mitterrand qui a fait fleurir la tombe du maréchal Pétain d’une gerbe présidentielle en novembre 1992, Marine Le Pen, elle, n’a jamais rendu hommage aux collabos vichystes et a toujours condamné l’occupation.
Le Crif, l’Union des Etudiants Juifs de France et tant d’autres associations de gauche exigent la reconnaissance de la responsabilité de la France dans la rafle du Vel’ d’hiv mais demandent-elles la reconnaissance de la responsabilité du parti socialiste dans le recyclage après la Libération de vichystes ayant collaboré avec les Nazis durant l’occupation ?
Que les socialistes commencent par s’excuser d’avoir fleuri la tombe de Pétain avant de donner des leçons aux autres.
Et que dire à droite sur la grâce de Paul Touvier par Georges Pompidou ? Que penser du recyclage de Maurice Papon ou encore de Maurice Couve de Murville ?
Le débat sur les responsabilités dans la rafle du Vel’ d’hiv ne se refermera probablement jamais. Mais réduire la France aux Français ayant collaboré c’est oublier tous les autres qui ont risqué leur vie pour sauver celles de leurs compatriotes juifs.
L’UPFJ regrette qu’une fois de plus la solution finale soit d’une certaine manière instrumentalisée à des fins de politique politicienne pour tenter de détruire une candidate à la présidence de la République qui, comme l’a rappelé monsieur Roger Cukierman lui-même, a toujours été personnellement irréprochable.
Michel Thooris, président de l’UPFJ
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