Combattre et détruire Daesh est une priorité absolue. La guerre contre l’EI doit être totale. Mais cette guerre doit être menée conformément à nos valeurs occidentales.
Il n’est pas possible de frapper aveuglément les populations civiles et massacrer ainsi des enfants à coup d’armes chimiques au nom de la lutte contre Daesh.
L’attaque perpétrée par le régime du président Assad contre son peuple n’est pas une bavure mais bien une action militaire préparée et exécutée en toute connaissance de cause.
Alors que la France n’ose même pas placer en détention les terroristes français de retour de Syrie ou d’Irak sous pression de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, le régime syrien, quant à lui, extermine en toute impunité à l’arme chimique l’ensemble des populations vivant dans les zones rebelles.
Peut-être existe-t-il un juste milieu entre ces deux positions extrêmes ?
En frappant militairement le régime Syrien, le Président Trump a envoyé un message fort au régime d’Assad et à ses alliés en leur indiquant que tous les coups ne sont pas permis dans une guerre.
Durant toute la campagne américaine, la presse gauchiste a tenté de présenter Donald Trump comme étant la marionnette de Vladimir Poutine.
La décision courageuse du Président américain de réagir militairement suite au crime de guerre perpétré par le régime syrien démontre combien le système a menti et manipulé l’opinion publique concernant Donald Trump.
Même si la Russie de Vladimir Poutine doit rester un partenaire et un allié, ce n’est pas pour autant qu’il faut tout accepter et tout cautionner de la part de nos amis.
Quel est l’intérêt de la France et de l’humanité dans le conflit syrien ? C’est évidemment la destruction de Daesh mais également la protection des populations civiles syriennes qui ne combattent pas aux côtés de Daesh.
86 personnes ont été gazées dont des femmes et de nombreux enfants. Il ne s’agit pas là d’une simple bavure regrettable mais excusable. Non, cette attaque a été délibérée.
Quels que soient nos sensibilités en matière de politique étrangère, personne ne peut accepter de telles atrocités.
Même si notre main doit être ferme et ne pas trembler, on ne peut pas et on ne doit pas s’aligner sur le niveau de barbarie de l’EI pour combattre cette organisation.
Car entre des décapitations ou des massacres d’enfants à l’arme chimique, il n’y pas plus d’un côté le bien et de l’autre, le mal.
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