Le gouvernement socialiste vient de mettre en place une nouvelle prime d’aide au retour destinée aux clandestins d’un montant fixe de 2500 euros.
Comme Nicolas Sarkozy l’avait fait en son temps avec les Roms, cette mesure inefficace et coûteuse pour le contribuable français, va peser un peu plus encore sur nos finances publiques et ne réglera pas le problème des migrants.
Petit tour d’horizon des aides actuellement accordées aux clandestins, y compris les déboutés du droit d’asile.
La directive européenne « accueil » du 26 juin 2013 oblige les Etats membres à proposer un « niveau de vie adéquat [aux demandeurs d’asile] qui garantisse leur subsistance et protège leur santé physique et mentale ». Elle impose que les demandeurs d’asile puissent être logés et que leurs besoins fondamentaux puissent être couverts, y compris par le versement d’une allocation.
En France, cette allocation a été modifiée en 2015, dans le cadre de la réforme de l’asile.
- L’allocation temporaire d’attente (ATA) et l’allocation mensuelle de subsistance (AMS) ont fusionné pour donner naissance à l’aide aux demandeurs d’asile (ADA).
Son montant varie en fonction de la composition familiale, des ressources et du mode d’hébergement. Les pouvoirs publics ont fondé leur budget sur un montant moyen de 8,40 euros par personne et par jour, soit 252 euros mensuels.
En matière de santé, les clandestins bénéficient en fonction de leur situation de :
- L’aide médicale d’Etat (AME) dont le budget 2016 s’élève à 744 millions d’euros.
- La protection universelle maladie (PUMA) qui a remplacé le 1er janvier 2016 la couverture maladie universelle (CMU).
Ces couvertures sociales offrent une protection médicale supérieure à celle dont bénéficie un Français moyen au régime général classique.
En matière de logement, les clandestins bénéficient également d’une série de mesures d’accompagnement leur garantissant d’être souvent mieux logés que certains Français eux-mêmes. En fonction de leur situation, les clandestins bénéficient des dispositifs suivants :
- Les centres d’accueil et d’orientation (CAO).
- Les centres d’accueil provisoire (CAP).
- Les centres d’accueil des demandeurs d’asile (CADA).
- La délivrance d’une autorisation provisoire de séjour (APS) ouvre le droit à l’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile (HUDA).
- Les centres provisoires d’hébergement (CPH).
- Les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS).
Une partie de l’hébergement de ces dispositifs correspond à des appartements ou à des chambres d’hôtels payés avec de l’argent public.
La création de cette nouvelle prime de 2500 euros à destination des clandestins décidée par les socialistes s’inscrit dans une politique commune conduite depuis 30 ans avec les Républicains (UMP). Cette politique consiste à concentrer la générosité publique à destination des clandestins et des cités sensibles au détriment des travailleurs pauvres et de la ruralité.
Il est temps que la France réoriente sa politique de générosité publique en faveur de nos compatriotes et expulse définitivement dans la dignité mais avec fermeté la totalité des clandestins présents sur notre sol.
Cette fameuse prime de 2500 euros devrait être utilisée pour affréter des charters destinés à expulser les clandestins de manière coercitive plutôt que de leur accorder ainsi une prime de noël.
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