Verdun, cent ans après..

163 000 français et 143 000 allemands morts, 412 000 blessés ; c’est le terrible bilan humain de la bataille de Verdun en 1916, point culminant et symbole du carnage de la Grande Guerre 14 – 18.

Deux ans plutôt à Sarajevo, le 28 juin 1914, le nationaliste serbe de Bosnie Gavrilo Princip, mettait le feu aux poudres en tuant l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche dont la politique menaçait les intérêts de la Serbie.

C’était l’excuse qu’attendaient les partisans de la guerre. Le conflit éclate, il fera dix millions de morts.

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Suite à la destruction du Second Temple d’Hérode à Jérusalem en 70 par les Romains, les Juifs sont dispersés à travers le monde.

Mille huit cent ans plus tard, les Juifs sont en premières lignes dans les tranchées, n’hésitant pas à verser leur sang pour défendre des pays dans lesquels ils ont été plus ou moins bien accueillis et acceptés.

Contrairement à la Seconde Guerre Mondiale, en 14 – 18, les Juifs ne perdent pas la vie parce que Juifs mais parce que soldats allemands, russes ou français.

Sur environ 35 000 Français Juifs mobilisés, 4 650 meurent pour la France.

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Côté Allemand, il faut attendre 1929 pour qu’une organisation juive d’anciens combattants (Reichsbund Jüdischer Frontsoldaten RJF), se décide à créer un comité chargé d’établir la liste des soldats Juifs allemands ayant combattu entre 1914 et 1918.

Un livre du souvenir publié en 1932 et préfacé par le Maréchal Von Hindenburg, alors président de la République, atteste que 12 000 Juifs allemands sur les 96 000 mobilisés, ont versé leur sang pour l’Allemagne.

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Au cours de la Première Guerre Mondiale, des Juifs tirent sur des Juifs pour défendre leurs patries respectives, c’est là un fait historique, aussi choquant soit-il.

Selon les historiens, les Français Juifs sont particulièrement déterminés à témoigner de leur appartenance à la nation par leur patriotisme. La Grande Guerre est considérée par beaucoup, comme l’apothéose de leur émancipation.

La mort du Rabbin Abraham Bloch, aumônier des armées pendant la Grande Guerre, tué par un obus alors qu’il apporte un crucifix à un catholique mourant, deviendra un symbole de l’union sacrée.

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Le refus de Jacob Kaplan d’être nommé aumônier pour ne pas passer aux yeux de ses compagnons pour un « planqué », préférant le statut de simple fantassin à Verdun plutôt que le grade de capitaine, témoigne de l’engagement patriotique sans faille des Français Juifs dans le conflit de 14 – 18.

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Blessé, cité et décoré de la croix de guerre, le poilu Jacob Kaplan deviendra Grand Rabbin de France en 1955.

Comme l’ensemble de la famille humaine, les Juifs sont entraînés par une poignée d’hommes politiques dans la Première Guerre Mondiale.

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L’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933 est la conséquence directe de 14 – 18. C’est dans les racines de ce conflit que le IIIe Reich légitimera auprès de l’opinion publique allemande le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale en 1939.

Malgré les 12 000 Juifs Allemands ayant versé leur sang pour l’Allemagne en 14 – 18, le sort du peuple Juif est scellé par Hitler.

Le devoir de transmission de ces événements historiques de générations en générations est indispensable à la bonne compréhension de notre société contemporaine.

Cet éclairage historique doit servir de guide pour éviter de tomber à nouveau dans les erreurs du passé et prévoir l’avenir.

La mémoire des personnes ayant perdu la vie dans ces guerres effroyables mérite d’être saluée. Les cérémonies sont évidemment une occasion de rendre un tel hommage.

Malheureusement, ces célébrations sont trop souvent détournées de leur noble objectif à des fins de récupération politique.

La Social-démocratie, responsable des crises actuelles, tant mondiales qu’européennes, tant économiques et sociales que migratoires, n’hésite pas à faire la propagande de son modèle politique mortifère en récupérant systématiquement odieusement les morts de 14 – 18 et de 39 – 45.

A chaque cérémonie, on récite ainsi religieusement le dogme selon lequel l’UE protégerait les Européens d’une guerre imminente, comme si, sans madame Merkel et sans messieurs Sarkozy et Hollande, nous serions incapables de vivre en paix avec nos voisins européens.

Aujourd’hui pourtant, l’Union Européenne est loin d’être une garantie de paix et de stabilité, bien au contraire.

La politique social-démocrate de l’UE, soutenue par la Gauche et l’Extrême Gauche, conduit l’Europe dans la guerre, une guerre qui ne dit pas son nom.

La doctrine no border de suppression totale des frontières est le fondement même de la politique de Bruxelles. Elle est prônée aussi bien par les ultra-capitalistes de l’UE que par l’Extrême Gauche qui se revendique pourtant anticapitaliste.

Cette politique vise à effacer les nations et à déréguler leurs économies nationales pour permettre à quelques-uns de capter l’essentiel des richesses.

L’UE parle de paix mais elle est incapable de protéger les Européens contre le terrorisme islamiste qu’elle a laissé entrer et prospérer sur le vieux continent.

L’UE parle de tolérance et d’accueil des clandestins mais elle construit une Europe judenrein, sans juif, dont l’antisionisme est la pierre angulaire.

L’UE parle de dignité et de respect de la personne humaine mais elle favorise l’arrivée massive de clandestins en Europe pour peser sur le marché du travail et faire ainsi baisser les salaires, plongeant les personnes dans la pauvreté.

L’UE récupère sans vergogne les morts de la Grand Guerre alors que précisément une partie de ces héros ont, par patriotisme, sacrifié leurs vies pour défendre justement l’idée de nations libres, indépendantes et souveraines, concept sociétal aujourd’hui piétiné par Bruxelles.

L’Union des Patriotes Français Juifs retiendra de 14 – 18 la leçon suivante :

Ce n’est pas un Etat-nation, à lui seul, de manière individuelle, qui a plongé le monde dans la Grande Guerre. Ce sont des alliances de nations, en l’espèce, la Triple-Entente et la Triple-Alliance, qui ont décidé de se faire la guerre.

Historiquement, les grands regroupements de nations ont toujours représenté une menace bien plus sérieuse pour la paix mondiale que les Etats seuls, pris individuellement, l’URSS en étant la parfaite démonstration.

Les leaders sociaux-démocrates européens feraient bien d’y réfléchir avant de s’attribuer les lauriers d’une paix bien fragile.

Cent ans après Verdun, le monde contemporain est loin d’être pacifié et les différents conflits actuels continuent à faucher quotidiennement des centaines de vies humaines.

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Cette réalité témoigne de l’incapacité des puissants post 14 – 18  (Société des Nations, URSS, ONU, Union Européenne, FMI, Etats-Unis..) à rétablir une véritable paix mondiale, traduisant ainsi l’échec des politiques.

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