Le secrétaire d’Etat aux relations avec le parlement, Jean-Marie Le Guen, a publié fin avril dernier, un ouvrage intitulé « La gauche qui vient » dans lequel il déclare au sujet de ses alliés :
« Ce séparatisme est porté par une part de la gauche de la gauche, qu’on pourrait être tenté de qualifier – de manière polémique – d’islamo-gauchisme. Pour des raisons compassionnelles, en ne voyant les personnes d’origine arabo-musulmane que comme des victimes et des opprimés, cette gauche, bien incarnée par Clémentine Autain, est prête à céder totalement au différentialisme culturel ».
Invité hier sur radio J, Manuel Valls a estimé qu’il n’y a « aucune raison pour que Tariq Ramadan obtienne la nationalité française » avant d’ajouter : « il y a toujours ces capitulations, ces ambiguïtés, avec Les Indigènes de la République, les discussions avec Madame Clémentine Autain et Tariq Ramadan, ambiguïtés entretenues qui forment le terreau de la violence et de la radicalisation. »
Clémentine Autain (porte-parole d’Ensemble composante du Front de Gauche) et Houria Bouteldja (Porte-parole des Indigènes de le République se définissant comme féministe décoloniale), nouvelles icônes politiques, figures de proue du féminisme en France, mi-Nabila, mi-Tariq Ramadan, sont incontestablement les lanternes éclairant le chemin de la liberté pour toutes les femmes opprimées à travers le monde.
En référence à la nuit de la Saint Sylvestre à Cologne au cours de laquelle des centaines de femmes ont été agressées par des hommes étrangers, au sujet de Clémentine Autain et de Caroline de Haas, la Philosophe Elisabeth Badinter, déclarait en janvier dernier :
« Toutes celles qui ont mis la priorité sur la dénonciation du racisme avant la protection des femmes ont fait exactement la même erreur que la maire de Cologne. Et j’en suis d’autant plus surprise que le féminisme, depuis une dizaine d’années, a pour principal objet, pour leitmotiv même, la lutte contre les violences faites aux femmes, ici, en France. Ce que cette affaire de Cologne a démontré, c’est que quand ce sont des étrangers qui sont en cause alors les priorités changent. Effectivement, le féminisme qui se reconnaît dans l’extrême gauche a adopté les priorités de l’extrême gauche. C’est à peu près ce qui se passait il y a 40 ans, du temps des staliniens. « Ne dites pas ceci ou cela, car vous feriez le jeu du fascisme », nous répétait-on à l’envi. Aujourd’hui ça n’a pas changé : ces femmes sont d’abord politiques, avant d’être féministes et à chaque fois, elles vous renvoient à la figure que, si les jeunes portent le niqab, c’est parce qu’elles le veulent bien. Et que, si vous prétendez critiquer ceci, c’est une attaque de leur pratique religieuse… Donc c’est fini, on n’en parle plus. C’est devenu un sujet tabou. Elles sont dans l’injonction de faire silence, sous peine, disent-elles, d’alimenter le racisme. »
Il existe un sujet sur lequel en tout cas l’injonction au silence n’existe pas ; c’est la question juive qui vire à l’obsession chez ces personnes.
La dénonciation de l’islamo-gauchisme par messieurs Valls et Le Guen devrait nous enthousiasmer, nous exalter même.
« Mieux vaut tard que jamais ! », pourrait-on s’exclamer dans un élan d’optimisme à voir nos dirigeants politiques prendre enfin conscience du réel.
Sauf que..
Qui a fait élire les Islamo-gauchistes dans les exécutifs locaux en signant des accords systématiques avec eux lors des élections locales ? Les socialistes, non ?
Qui a permis aux Islamo-gauchistes d’avoir des députés à l’assemblée nationale alors qu’ils obtiennent des scores dérisoires aux élections politiques ? Les socialistes, non ?
Qui a fait élire le sénateur Mélenchon au palais du Luxembourg et ses amis Islamo-gauchistes au Sénat ? Les socialistes, non ?
Qui a fait entrer au gouvernement des ministres verts et communistes alors que ces formations politiques n’existent pas électoralement ? Les socialistes, non ?
Qui recommencera ce petit jeu pervers aux prochaines élections ? Les socialistes, non ?
A la lumière de ces faits, quelle sincérité, quel crédit, peut-on réellement accorder aux propos de messieurs Valls et Le Guen ?
Vous dénoncez, messieurs, l’islamo-gauchisme de vos partenaires. Nous en prenons acte. Mais joignez vos paroles à vos actes. Prenez l’engagement solennel devant les Français de mettre un terme définitif à toutes formes d’accords avec les formations politiques situées à votre gauche.
Monsieur le premier ministre, évincez de votre gouvernement les ministres verts que vous avez fait entrer à vos côtés.
Faire de la politique ne consiste pas uniquement à dénoncer surtout lorsqu’on est aux affaires. Faire de la politique c’est agir, surtout lorsqu’on en a le pouvoir. Après les beaux discours, les actes monsieur le premier ministre.
Car pour l’instant, monsieur Valls, vous prenez plus le chemin de la gauche qui part que de celle qui vient.
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