Une résolution sur la « Palestine occupée » visant « à sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif de Jérusalem-Est » a été votée par le conseil exécutif de l’Unesco le 14 avril 2016.
Ce texte a été présenté à l’initiative de l’Algérie, de l’Egypte, du Liban, du Maroc, d’Oman, du Qatar et du Soudan, pays éclairés, à la pointe en matière de démocratie, de droits de l’homme et de respect de la personne humaine, nous en conviendrons.
Cette résolution a été adoptée par 33 voix pour (dont celle de la France) tandis que six pays ont voté contre.
La résolution qui comporte quarante points, est très critique envers Israël, qualifié à plusieurs reprises de « puissance occupante ».
La résolution déplore en particulier de nombreuses violations du « statu quo » en vigueur depuis 1967, selon lequel seuls les musulmans ont le droit de prier sur l’esplanade des Mosquées.
Un paragraphe fait mention de « fausses tombes juives » dans des cimetières musulmans de Jérusalem-Est et un autre « dénonce vivement les agressions constantes commises par les Israéliens contre les civils », y compris des imams et des prêtres chrétiens.
Le texte ne fait jamais référence à l’esplanade des Mosquées comme Mont du Temple niant ainsi tout lien historique entre Jérusalem et les Juifs, les signataires, frappés d’amnésie collective, oubliant ainsi que l’édification du Temple de Salomon entre 969 et 962 avant J.-C. est largement antérieure à la construction du Dôme du Rocher achevé vers 691 de notre ère sur les vestiges du second Temple.
A la lecture de ce texte qui a pour but de réécrire l’histoire, une histoire sans Juif qui aurait commencé il y a 1400 ans, comme si rien n’avait existé avant le 7e siècle, quelques personnes jouent les vierges effarouchées comme si cette résolution était surprenante.
Pourtant, le 31 octobre 2011 déjà, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, la Palestine devenait le 195e membre à part entière de l’Unesco, sans que cela choque grand monde.
Malheureusement, on attend toujours l’explication de texte accompagnant cette résolution. Car, qu’est-ce qui a été reconnu ce jour là par l’Unesco ? La bande de Gaza et le Hamas ou le Fatah de Mahmoud Abbas ? Mystère..
Le 8 mai dernier, la Cour Fédérale Canadienne a désigné le Fatah comme groupe terroriste. Cela ne semble cependant pas poser de souci particulier pour la diplomatie française, puisque le premier ministre Manuel Valls, actuellement en visite en Israël, a indiqué qu’il rencontrerait des dirigeants du Fatah en Judée-Samarie comme l’a fait son ministre des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, il y a quelques jours.
La politique étrangère anti-juive de l’Unesco (donc de l’ONU) est en symbiose parfaite avec celle de l’Union Européenne.
Le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), largement soutenu tant officiellement qu’implicitement par de nombreux députés européens, n’exige pas moins que le retour de tous les réfugiés palestiniens et de leurs descendants sur leur terre d’origine après avoir pris la fuite de leur plein gré lors de la création de l’Etat d’Israël.
Objectifs ? Rendre les Juifs minoritaires chez eux en Israël pour prendre démocratiquement le contrôle de l’Etat Hébreu par les urnes.
Les guerres et le terrorisme n’ayant pas réussi à détruire Israël, le mouvement BDS joue la montre en comptant sur un coup de pouce de la communauté internationale, persuadé que le temps permettra d’expulser les Juifs du pays de Canaan.
La négation de l’existence même du peuple Hébreu et de son histoire, vielle de 6000 ans, ne vise pas simplement à remettre en cause le bien fondé de la création d’un Etat Juif sur la terre d’Israël. Cette révision de l’histoire, par l’effacement pur et simple de tout ce qui pourrait déranger le discours convenu de la gauche et de l’extrême-gauche, malheureusement repris par une partie de la droite, vise plus largement la civilisation Judéo-chrétienne et la culture gréco-latine.
Le vote de cette résolution est la conséquence directe des choix politiques opérés par les peuples européens et américains qui élisent des dirigeants qui, une fois au pouvoir, essayent de réécrire l’histoire pour influencer l’avenir.
Par démagogie, par bien-pensance, par cynisme, par intérêts financiers ou par asservissement, le discours distillé par la gauche et l’extrême-gauche mondiales et mondialistes et repris par une partie de la droite, a fini par triompher et s’imposer comme pensée unique pour acculturer la famille humaine.
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